Chien Spitz Finlandais Mansikka De la cascade des jarreaux

MANSIKKA de la
Cascade des Jarreaux

Fille, donc, de Raï Punaïnen et
de CH. Villi de la Cascade des Jarreaux (Lof 64/19), MANSIKKA est née le 23
décembre 1976, un joli cadeau de Noël !

Elle n´eut malheureusement pas
l´occasion de participer à beaucoup d´expositions. Elle était pourtant bien
jolie ! Mais à l´âge où elle aurait dû courir les rings, ma mère luttait
contre la maladie qui devait hélas l´emporter, et nous avions donc bien d´autres
préoccupations... Et puis Sorro en était éperdument amoureux, et dès le 12 mars
1978, elle eut sa première portée de lui : trois garçons, Oural, Orava
(qui partira chez le Docteur Delort), Otso (que j´offris à ma belle-soeur), et
une seule fille, Oulanka. Puis une deuxième portée naquit le 4 mai 1979 :
cette fois, un seul garçon, Piru, et 4 filles : Pipsa (qui restera chez
nous), Persikka (qui devait constituer le cadeau collectif de départ en
retraite pour un collègue de bureau), Puushka (partie vivre à Djibouti !)
et Pääsky (partie en Bretagne, mais qui eut hélas une assez triste vie ... malgré
toutes nos précautions, il est parfois bien difficile de cerner exactement la
personnalité des « clients » !). Le 3 novembre 1980, elle eut sa
troisième portée (bien sûr toujours avec Sorro !) : 3 mâles, Rosvo,
Ruhti, Rimsky-Repo, et 2 femelles, Ranska (que j´offris à M. et Mme Grace) et
Raïka (qui, plus tard, les rejoignit aussi, au décès de sa première maîtresse).

Fin 1981, je partis pour
l´Ardèche, en l´emmenant avec sa fille Pipsa. Elle passa un hiver
merveilleux ! Mansikka était une petite chienne adorable, affectueuse, et,
fait quand même relativement rarissime pour un Finkie, très obéissante ! Nous
pouvions la promener sans laisse, et du coup, avec elle, sa fille Pipsa aussi.
Elles faisaient tous les jours de longues promenades, nous découvrions le pays
avec elles deux, et nous en profitions bien ! Mais le bonheur est toujours
de courte durée ... L´hiver d´une douceur exceptionnelle avait permis beaucoup de
promenades, mais aussi la prolifération du fléau que sont les tiques, et ma
petite Mansikka (« Ouin-ouin » pour les intimes !) fut la
victime (bien que munie d´un collier anti-parasitaire) de la
piroplasmose ;  bien que décelée à
temps elle fut soignée d´une manière impardonnable par un vétérinaire local
(nouveaux venus dans la région, nous n´en connaissions alors pas d´autre), elle
l´emporta le 28 février 1982 ... une crise cardiaque alors que nous la croyions
tirée d´affaire ! Trente ans après, je n´ai toujours pas oublié ce long
regard d´adieu qu´elle me lança le soir au coucher, regard dont je mesurai
l´intensité mais dont je ne compris pas la signification, et l´atrocité de la
découverte de son petit corps sans vie, sous notre lit, lorsque nous nous
réveillâmes le matin ...

Elle était inscrite pour un
dimanche suivant à une exposition où elle aurait logiquement dû remporter le
CAC qui aurait fait d´elle une nouvelle Championne de France ... Mais Championne,
elle l´était dans notre coeur et l´est toujours !